Loin des espoirs démesurés nourris à la chute du communisme, nos démocraties sont aujourd’hui confrontées à deux menaces, celle -extérieure- d’États totalitaires, dont en particulier la Chine, dans sa trajectoire vers une position économique dominante, et celle -de l’intérieur, constituée par la montée de mouvements populistes qui n’a pas même épargné les États-Unis. Notre petit essai, coécrit avec Ahmet Insel, propose de rendre compte de cette double menace par un concept transversal, celui d’un National-Capitalisme autoritaire ou NaCA ;
A l’opposé des régimes communistes de la Guerre Froide, les pays et mouvements illibéraux contemporains conservent un système capitaliste, qui reste le meilleur garant d’efficacité économique.Pour justifier leur autoritarisme, de niveau très varié entre la dictature idéologique ‘orwellienne’ chinoise et les démocratures d’Europe de l’Est, ils s’appuient la référence identitaire à un socle de valeur partagées sur une base nationale.
Ils ont en commun une étroite connexion entre les décideurs politiques et les détenteurs du capital qui leurs sont plus ou moins inféodés. Avec une efficacité variée, ils pratiquent une forme de néomercantilisme, visant à s’assurer une forme d’avantage compétitif dans une économie mondialisée.
Notre ouvrage interroge l’avenir de ce modèle, les raisons de son attractivité et les facteurs de résilience des régimes démocratiques.
Il est maintenant disponible aux Éditions Bleu autour. Nous vous invitons à en découvrir quelques pages.