A l’origine du redressement de l’Armée de l’Air: L’humiliation et le sursaut 

 

Le 2 septembre 1937, l’éditorial de Georges Houard, dans le journal Les Ailes s’ouvrait sur ces mots:  

Editorial de Georges Houard dans Les Ailes, 2 septembre 1937

  « A quelque chose, malheur est bon, dit un proverbe. Si ce proverbe est vrai, nous pouvons espérer une conséquence heureuse de la défaite française dans la course Istres-Damas : c’est, en ayant enfin ouvert les yeux à l’opinion publique sur la situation de notre aviation, de provoquer le redressement qui s’impose » écrivait le directeur du journal de référence de l’aviation française[1].

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Hercules et Merlin : les projets inaboutis pour doter l’aviation française de moteurs anglais

 

Le moteur Bristol Hercules devait être produit en France à 1374 exemplaires, certes, mais de 1953 à1964[1]. On a bien oublié aujourd’hui que 1200 exemplaires, en commande en 1940, devaient sortir à partir de l’automne, tandis que les chaines de Ford France débiteraient les moteurs Merlin à la cadence atteignant, dans un premier temps, 60 par mois. Le dossier de production sous licence de moteurs anglais était en effet l’un des premiers sur lesquels se penche Guy La Chambre, nouveau ministre de l’Air au printemps 1938, pour peu de résultats, puisqu’aucun de ces moteurs ne devait être produit en France avant l’armistice.

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